Augustine Métro c'est ki? Augustine Métro who is it?


Ici et pas ailleurs JT 19-20

 

 

 

 À Wignicourt, chez Augustine Métro, le sur-mesure ardennais


Des vêtements pour enfants, Philippe Linglet en confectionne depuis vingt ans. De son atelier sortent des tenues aux couleurs vives. Place au sur mesure made in Ardennes !

Des couleurs chatoyantes des patchworks, des papillons pris dans les plis d'une robe accompagnée d'un petit chapeau. L'atelier de Philippe Linglet, c'est une sorte de petite caverne d'Ali baba vestimentaire.

Cela fait déjà vingt ans que ce créateur confectionne des vêtements destinés aux enfants âgés de quelques mois à cinq ans, dans son petit atelier situé juste avant l'entrée du village de Wignicourt.


Des vêtements colorés qui "donnent le sourire"

Le nom de l'atelier Augustine Métro? Voilà qui nécessite de plus amples informations. Dans le groupe d'amis avec lesquels il crée l'association , alors qu'il n'est encore qu'étudiant, figure Corinne Augustin.

"De là, nous sommes parti sur Augustine, raconte l'intéressé, et comme à l'époque il y avait de la pub pour les Austin Métro, c'est comme ça que nous avons trouvé le nom!"

Augustine Métro était née. Un petit côté rétro et vieille France qui sied parfaitement à Philippe Linglet.

"J'aime mêler les techniques des anciens, comme le tricot, la broderie, à des tissus.C'est une manière d'adapter au goût du jour les tricots de nos grands-mères".

N'imaginez pas que Philippe Linglet a appris la couture avec sa maman. Son amie Corinne, toujours elle, lui a fait découvrir ce savoir-faire. Une fois son diplôme des Beaux-Arts de Reims en poche , Philippe Linglet décide de rester dans les Ardennes, département qui l'a vu grandir et auquel il est resté très attaché.

"Je voulais continuer à profiter de ce cadre de vie magnifique, à un peu plus de deux heures de Paris, et tout proche du Luxembourg, de Metz de Nancy..."

Difficile de trouver ambassadeur plus dithyrambique! Chaque année, Philippe Linglet fabrique entre 250 et 300 pièces.

Dans son atelier, on est loin de la production à grande échelle. Chez Augustine Métro on est plutôt sur le sur-mesure. L'inspiration, Philippe Linglet la trouve en flânant dans les magasins de tissus. "C'est en partant de là que j'imagine mes modèles confie-t-il. Je peux également détourner des tissus d'ameublement". Des ponchos, des robes, des combinaisons en matières polaire... Philippe Linglet crée toutes sortes de vêtements, à des prix allant de 40 à une soixantaine d'euros si la fabrication demande du temps et c'est le cas avec le tricot ou la broderie. Tous ont un point commun: des couleurs vives et chatoyantes "pour donner le sourire" commente le créateur. Pas de collection hiver-été, mais plutôt une collection perpétuelle, qui évolue tous les mois.

À l'approche de la rentrée  scolaire, Philippe Linglet a concocté quelques tenues de mi-saison. De quoi permettre à vos bambin d'être originaux dans la cour de récré.

la semaine des Ardennes

Héléne Foyer,

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